COMMUNIQUE | 6 février 2024

Non Monsieur ATTAL, le « trésor national » n’est pas l’hôpital public, mais bien l’accès aux soins, grâce à l’exercice coordonné de la médecine libérale et de l’hôpital !

L’AAL, syndicat des anesthésistes libéraux, prend acte de l’arrivée aux responsabilités de Madame Catherine Vautrin au 4ème rang protocolaire du gouvernement ATTAL en qualité de Ministre du Travail, de la Santé, et des Solidarités, ainsi que de la nomination à venir d’un ministre délégué à la Santé.

La santé, depuis 10 ans, reste au cœur des préoccupations quotidiennes des Français. Un sondage BVA – Europe 1 vient encore de la donner comme étant leur deuxième préoccupation, après le pouvoir d’achat, et avant la sécurité. Cette prévalence constante traduit la crise sans précédent qui touche l’ensemble des secteurs du soin, dont celui de la médecine libérale, sous-investie depuis trop longtemps. 

L’AAL reste dubitatif après la première visite sur le terrain de Catherine Vautrin aux côtés de Gabriel ATTAL, eu égard au prisme hospitalo-centré du Premier ministre qui est un curieux signal envoyé aux médecins libéraux, autre pilier pourtant essentiel du système de santé national. L’annonce d’un investissement supplémentaire de 32 milliards d’euros restant symptomatique de fausses annonces, Matignon ayant confirmé le vote de ces dépenses dans la dernière loi de programmation des finances.

L’AAL rappelle l’impérieuse nécessité de maintenir un dialogue fort avec les médecins libéraux, auxquels les Français sont très attachés, en médecine générale, en médecine spécialisée, et en établissement de soins. Plus d’un Français sur 2 choisit la médecine libérale pour être opéré, près de 7 Français sur 10 en ambulatoire sont opérés aujourd'hui par une équipe chirurgicale qui exerce en libéral.

L’AAL, dans le rôle qui est le sien, continuera d’œuvrer sans relâche pour répondre aux inquiétudes et attentes des Français.

L’AAL reste attaché au cadre conventionnel et réaffirme 3 priorités immédiates :

  • maintenir l’attractivité de l’exercice libéral indispensable au système de soins ; 
  • permettre un égal accès aux soins en tout point du territoire en maintenant une offre libérale à  tarif opposable, en valorisant fortement ces tarifs ;
  • décloisonner et sortir du modèle en silo, en arrêtant d’opposer l’hôpital public et le système libéral. Dans chaque territoire il peut se mettre en place des coopérations fortes entre les deux secteurs, mais cela ne fera que par la volonté des acteurs en place et non par des injonctions verticales. Les libéraux sont des experts de terrain et force de proposition. 

L’AAL compte pouvoir avancer dans un esprit constructif sur l’ensemble des dossiers avec la Ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, et son futur Ministre délégué à la santé.  

 

Loïc KERDILES
Président

55% de la chirurgie est réalisée dans le privé avec 20% de l'effectif global (MAR et IADE). 

Le coût de l'anesthésie libérale, c'est 0,4% de la branche maladie de la Sécurité sociale. Il faut certes reconnaître que les patients sont plus lourds dans le public, mais l'efficience est bien dans le privé avec un rapport qualité/prix excellent.

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  Où en sont les négociations conventionnelles ?

Nous vous remercions pour votre présence au Webinaire LE BLOC du 1er février dernier où nous vous avons exposé notre base de proposition sur les négociations conventionnelles. 

Nous serons présents jeudi 8 février à la 3ème séance « multilatérale » de négociations, initialement prévue le 25 janvier dernier avant d’être repoussée « compte-tenu de l’actualité » par l’Assurance Maladie. La CNAM devrait donc nous présenter enfin sa proposition de revalorisation tarifaire pour la nouvelle convention.

Nous n’engagerons à signer que si les propositions sont à la hauteur de notre service rendu pour une médecine libre et de qualité.

Nous ne manquerons pas de vous tenir informés, et le cas échéant d'organiser un nouveau webinaire pour discuter avec vous ces propositions.

Pourquoi devenir adhérent de l'AAL

Pourquoi devenir adhérent de l'AAL ?

Par ces temps difficiles pour l’exercice libéral de la médecine, et notamment de la médecine de spécialité, les raisons d’adhérer à l’AAL sont pléthore !

En nous rejoignant, vous êtes assuré d’avoir voix au chapitre sur toutes les questions concernant les anesthésistes réanimateurs libéraux que nous portons auprès des autorités de santé et des organismes de couverture sociale (revalorisation tarifaire, restructuration des conditions d’exercice, attractivité retrouvée pour les nouvelles générations, expertise scientifique et médicale, innovation, … pour continuer à offrir aux patients le libre choix de soins de qualité. 

Être adhérent, c’est aussi contribuer à notre représentativité pour faire adopter les mesures permettant de redonner toute sa place à l’anesthésie libérale, en plus de participer à leur définition au plus près de vos besoins.

Être adhérent, c’est participer activement aux négociations conventionnelles actuelles déterminantes pour l’avenir de l’anesthésie libérale en France.

Alors, n’hésitez plus, rejoignez-nous !

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