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Le chemin pour la revalorisation de l’anesthésie libérale prendra un tournant majeur le 3 novembre (n’en déplaise aux syndicats médicaux aigris)

Chères consœurs, chers confrères,

En effet, le 3 novembre, avec la Commission Paritaire Nationale qui réunira les syndicats médicaux signataires et l’UNCAM, débutera la mise en application de la nouvelle convention.

L’AAL et le BLOC y seront les seuls syndicats à représenter spécifiquement notre profession avec trois objectifs essentiels :

  • Veiller à la mise en place des avancées conventionnelles pour l’anesthésie.
  • Débuter le travail pour la revalorisation des tarifs opposables d’anesthésie.
  • Obtenir dans un futur avenant conventionnel la possibilité pour TOUS les anesthésistes réanimateurs de pratiquer des compléments d’honoraires.

Pour mémoire, l’AAL et le BLOC ont obtenu, avec cette convention, la réévaluation du coût de la pratique (largement sous-estimée pour notre spécialité), clef de voûte pour la revalorisation des tarifs opposables d’anesthésie : cela contre l’avis des syndicats historiquement compromis, qui après l’avoir négociée sournoisement il y a une dizaine d’années avec l’UNCAM, se satisfaisaient d’un coût de la pratique très favorable aux autres spécialités (ceux censés représenter l’anesthésie à l’époque demeurent peu loquaces sur le sujet …).

D’autre part, les commissions pour valoriser la prise en charge anesthésique de la douleur péri-opératoire et pour étudier l’extension de la cotation de l’échographie vont aussi se mettre en en place.

Aussi l’AAL et le Bloc demeureront très vigilants concernant la cotation de la cataracte que l’UNCAM aurait décôtée de 25% sans leur intervention.

Par ailleurs, l’AAL et le BLOC regrettent les attaques stériles des « nouveaux » défenseurs de la médecine libérale qui après avoir signés (sans piper mot) pendant des décennies des conventions, où il n’y avait rien pour la profession, se présentent aujourd’hui, après leur débâcle électorale de 2015 et dans l’hypothèse d’un changement de vent politique en 2017 comme de vaillants opposants (mais à quoi au juste sont-ils opposés ?).

Ces derniers, semblent oublier, que dès 2012 la première pierre de la loi santé  a été l’avenant 8 (soutenu et signé pour les spécialistes par la CSMF, ses syndicats verticaux inféodés, et le SML), qui ostratisait le secteur 2 mettant en place des paiements différenciés entre les praticiens selon qu’ils adhéraient ou non au CAS : l’AAL et le BLOC se sont opposés à cela par un grand mouvement d’arrêt d’activité en même temps qu’aux réseaux de soins mutualistes pour les médecins, déposant même un recours en Conseil d’Etat contre l’avenant 8.

Les mêmes toujours, nouveaux ennemis de Mme Touraine, omettent de dire qu’ils demandaient un aménagement de la loi santé (la vraie compromission est là) alors que l’AAL et le BLOC en demandaient son retrait depuis le début : il est bien tard pour gesticuler !

Aussi, seuls l’AAL et le BLOC ont protesté contre le décret en 2014 sur les contrats complémentaires santé dit « responsables » qui plafonnent et permettent les remboursements différenciés aux patients en fonction du secteur d’exercice de leurs médecins : sans l’avenant 8 et le contrat d’accès aux soins ce décret n’aurait pas lieu d’exister…

Enfin, parce que la défense de notre profession mérite mieux que tout cela, l’AAL et le BLOC ignoreront désormais ces attaques et se consacreront uniquement à améliorer les conditions d’exercice des anesthésistes libéraux.

De réels espoirs existent, la future élection présidentielle est  une opportunité pour les amplifier et continuer notre combat contre la loi santé.

L’AAL et le BLOC demandent aux confrères, qui pourront juger sur les résultats à la fin de la convention,  de continuer à leur apporter leur confiance, ce qui passe aussi par des adhérents à jour de cotisation, ce qui indispensable pour la poursuite de leur action.

Amitiés confraternelles.

Docteur Jérôme VERT
Président AAL
Co-Président du BLOC
06 73 69 90 82